Les différentes solutions pour installer son entreprise à l’ère de la pandémie
Déjà en grande difficulté, l’immobilier d’entreprise souffre encore plus depuis l’explosion de la pandémie à l’échelle nationale. Le marché a donc adapté ses surfaces tout en ajustant son offre. Néanmoins, une reprise d’activité est envisageable pour l’immobilier tertiaire en profitant des failles du modèle économique du coworking autrefois très prisé.
Le Coworking et la COVID 19, une équation difficilement résoluble
Le coworking autrefois très prisé connaît un fort ralentissement depuis la crise sanitaire de la COVID-19. En effet, les règles de distanciation sociale impactent directement ces locaux partagés. La pandémie a mis en évidence les limites de ce business modèle.
L’émergence des bureaux à domicile
En parallèle de cette chute brutale de la demande de location de bureaux en espace partagé, on assiste à une forte hausse de l’aménagement d’un espace de travail à domicile. Pour contrer les effets de la pandémie, les entreprises ont autorisé leurs salariés à travailler directement depuis leur domicile. Pour ce faire, certaines entreprises ont même participé à l’aménagement de l’espace de travail du salarié en subventionnant leurs achats en équipements (mobilier, informatique, etc.).
Cet aménagement du travail est également associé à une forte délocalisation des métropoles vers les petites villes de province, plus accessibles. Le télétravail a permis l’éloignement géographique et est à l’origine du boom des installations en provinces en 2020/2021. À budget équivalent, le salarié dispose d’un logement plus spacieux et plus confortable qu’en métropole.
Le retour aux bureaux « classiques »… ou pas
Les bureaux à louer à louer forment une autre possibilité pour s’orienter vers une solution autre que les espaces de coworking. Longtemps boudés par les entreprises, les bureaux classiques sont plus adaptés à la situation actuelle. Puisqu’ils sont entièrement dédiés à l’entreprise locataire, tous les paramètres sont entre les mains de cette dernière qui ne dépend plus des autres sociétés. Cette maîtrise de son environnement peut également être couplée à des tarifs très avantageux compte tenu de la situation du marché immobilier dans le tertiaire.
En définitive, les limites du coworking peuvent être facilement contrées par les entreprises qui auront plusieurs options entre le travail à domicile, le retour à des bureaux classiques.
Les metavers ou l’avenir du travail à distance ?
Dans un avenir plus ou moins proche, et selon la vitesse de développement et d’adoption des mondes virtuels et de la réalité augmentée par le public, les metavers pourrait également s’ajouter aux solutions viables en période de crise sanitaire. Chaque salarié pourrait alors profiter de l’open-space virtuel sans pour autant être présent sur place. Il conservera alors les liens sociaux tout en s’affranchissant des limites de la présence physique.